les naturistes qui en voulaient trop

ok c noté..
Bon au lit !!
Antonio viens de confirmer que je suis une gentille fille je cite 'Pas la gentille-idiote, mais la vraie gentille, celle qui a bon cœur'. alors ça me va pour la nuit.. L'aut' abruti est pas venu sonner et Ratzen enverras un sms en rentrant du taf.. tout va bien dans le meilleur des monde !!
bonne nuit à tous..

Valentine a écrit:ok c noté..
Bon au lit !!
Antonio viens de confirmer que je suis une gentille fille je cite 'Pas la gentille-idiote, mais la vraie gentille, celle qui a bon cœur'. alors ça me va pour la nuit.. L'aut' abruti est pas venu sonner et Ratzen enverras un sms en rentrant du taf.. tout va bien dans le meilleur des monde !!
bonne nuit à tous..

Bonne nuitée!!!

Tu vois, dès qu'on dit du mal de Bukowski, on se fait mal voir, ça fait des années que j'avais arrêté et là j'ai failli à mon serment, et hop ! c'est tombé !
Bon allez, on va tout de même mettre un peu d'eau dans le vin, j'avais supporté de lire " Les mémoires d'un vieux dégueulasse " quand c'est sorti, un recueil de petits textes qu'il avait écrit pendant des années dans des fanzines.
Mais bon, comme tu dis, Fredd, c'est affaire de goût. Mettons que j'ai jamais trop d'enthousiasme pour les personnages genre looser. Mais par contre le fait que c'était un grand alcoolique, c'est pas un cliché, c'est quand même vrai !

Claude a écrit:Tu vois, dès qu'on dit du mal de Bukowski, on se fait mal voir, ça fait des années que j'avais arrêté et là j'ai failli à mon serment, et hop ! c'est tombé !
Bon allez, on va tout de même mettre un peu d'eau dans le vin, j'avais supporté de lire " Les mémoires d'un vieux dégueulasse " quand c'est sorti, un recueil de petits textes qu'il avait écrit pendant des années dans des fanzines.
Mais bon, comme tu dis, Fredd, c'est affaire de goût. Mettons que j'ai jamais trop d'enthousiasme pour les personnages genre looser. Mais par contre le fait que c'était un grand alcoolique, c'est pas un cliché, c'est quand même vrai !

Pour aller dans ton sens, ce que je préfère chez lui c'est les nouvelles, son style frontal colle mieux avec ce style là.
J'aime bien de lui "Je t'aime Albert", "Les contes de la folie ordinaire", "Le ragoût du septuagénaire", "Factotum"

j'aime san antonio c'est trop fendar moi qui raffole de l'argot s'a n'explose!

bon ben moi je voudrais pas que vous vous engueuliez, alors buck c' était pas un chic type et il en était pathétique, je crois pas que le fait qu' il se soit détruit l' ai servi dans ses écrits, au bout du bout même si on peut aimer, moi j' aime bien les mémoires d' un vieux dégueulasse, c' était quand même une ordure, mais bon faut pas le glorifier pour ça, c' est étrange certaine personne son devenues des symboles, uniquement parce qu' elles se bourraient la gueule ou se défonçaient, c' est pas mon trip, gainsbourg on peut en penser ce qu' on veut, mais sur la fin il était vraiment pathétique et avait fait un fond de commerce de sa maladie, c' est quand même pas bien joli, j' aime pas ce genre d' exibition, je pense que quelqu' un qui a du talent peut l' exprimer autrement que de racoler avec ses frasques

bon ben moi je voudrais pas que vous vous engueuliez

Sylvain, pour ma part, et Fredd aussi à coup sûr, je suis un animal pacifique. J'ai eu la nausée des querelles de mes parents pendant vingt ans, il y avait ma soeur qui a toujours été hystérique, puis ma première femme, un cataclysme de violence et de hurlements, alors tu imagines que je ne vais pas m'engueuler avec un gars de la qualité de Fredd parceque nous n'aimons pas de la même façon un écrivain poivrot. Nous ne sommes pas des supporters de foot, voyons !
Faut pas avoir peur comme ça, je suis sûr que Fredd pense comme moi sur les disputes. Je ne le connais pas mais je devine qu'on peut lui dire " Toi tu aimes ce truc mais moi je n'aime pas ". C'est ça l'équilibre, c'est quand on peut dire ce qu'on pense' dès lors que c'est sans haine et sans intention négative cachée.
J'ai beaucoup de respect pour le personnage " Fredd ", on va pas gâcher ce genre de sentiments-là pour une petite divergence de goût !!!!

un marchand de glace passa devant moi, il était bazanné et portait deux glacières, je compris qu' il faisait toutes les plages, vu son cul blanc comme le mien, il portait son caleçon rayé rouge et blanc sur la tête comme un bonnet d' âne, surement pour se rapprocher de sa clientèle cul nu, le bougre portait les cheveux frisé et mi longs, genre rocheteau années 70, il devait avoir la soixantaine, encore un qui avait du se branler dans sa jeunesse à chanter sur les terrasses de cafés, et qui maintenant devais enchainer les petits boulots pour arriver à bouffer,nos regards se croisèrent et il s' approcha de moi. A la base sa tronche ne m' avait rien d' agréable, en plus comme un con je n' avais même pas pensé à prendre trois sous, pour m' offrir une glace, qui à défaut de pouvoir rafraichir l' atmosphère aurait pu me servir de cataplasme pour la légère brulure que le soleil avait fait à mon extrémité intime. J' étais déjà dans les starting-block pour l' envoyer chier, quoi que gentiment, parce que le cul à l' air ça faisait quand même baisser d' un ton, c' était pour moi une nouvelle expérience, et je remarquais vite fais, que sans atours ça changeait quand même la vision des choses. Le marchand de glace me balançait maintenant ses deux grosses baloches et son pierrot rabougri à 90 cm de mon nez en diagonale, pas très agréable comme sensation, je me mis sur les coudes et levait la tête pour fixer autre chose que ses couilles, son visage ne m' étais guère plus agréable, mais bon ça me rapprochait quand même de ma façon de voir les choses dans une approche. -Glaces, boissons fraiches chis chis, beignets, beugla t' il de sa voie de bélatre en guise d' introduction. Je me mis à genoux et réalisa l' inconfort de ma tenue, surtout pas qu' il aille s' imaginer que j' allais lui faire une plume, bon je me met debout. Voilà un face à face qui était plus convenable.-Alors monsieur il fait chaud, un petit rafraichissement vous ferez du bien ? En une phrase de banalités, le genre de conneries de vendeur de glace quoi, ben oui il faisait 35° j' allais pas dire le contraire, et je me serais bien envoyé une petite binouze bien fraiche, du coup à anticiper mon désir, j' avais tout net l' envie de l' envoyer se faire foutre, sauf que la j' osais pas, l' idée de me le colter, à poil, si on en venait à s' empoigner et que sa queue frotte sur ma cuisse, la franchement, je ne pouvais pas. Je décidais donc d' attaquer sur un autre angle.-Ben oui mon brave, il fait chaud, on est un peu au mois de juillet, mais il est vrai à votre décharge, sous cette latitude, c' est plutôt gaufres et crêpes en cette saison, mais bon y' a plus de saison. Ma phrase conne valait bien la sienne je considérais donc que nous étions 0-0. -Alors qu' est qui vous ferez plaisir, j' ai la dedans de quoi vous raffraichir. -ça c' est bien gentil, et je me doute bien que si c' est pour trimballer des glacières vides c' est pas bien rentable, mais tu vois, j' ai oublié ma bourse au vestiaire et comme j' ai omis de me mettre un plan dans le fondement, je suis dans l' incapacité de t' acheter quoi que ce soit. Je crus qu' il l' aurait mauvaise, mais il sourit. -On voit que vous n' êtes pas habitué de la plage, les culs nul trimballes leur pognon dans des petits sac tour de coup, ils son marrants, ils ne veulent pas d' habits mais sont obligé de se balader avec pleins d' accessoires pour remplacer les poches, moi non plus je vous rassure je ne transporte pas ma monnaie ou vous pourriez le penser. Son éclairage me le fit remonter en estime. Il continua – vous n' êtes pas en vacances, ça se voit. Vous vous seriez plutôt du genre à aller pécher la raie en eau trouble. Je me senti vaciller, ce connard venait de me balancer le code de reconnaissance, j' en été sur le cul, ils sont vraiment fort à l' organisation, jamais je ne me serais douté que ce genre d' enrico puisse être un contact. - la raie pour l' instant je la pêche à la ligne, et je cherche des filets. Il m' observa un court instant droit dans les yeux, dans son regard je ne percevais aucune intelligence, mais un froid sondage. -Bonjour monsieur la ré, je suis Enriqué, je suis votre contact avec l' organisation du nord, maintenant que vous pouvez m' identifier, je vous propose d' aller nous rhabiller, cette position n' est pas conventionnelle, je vous propose de me retrouver ce soir vers 21h00 en terrasse chez Bruno, c' est une friterie qui ne paye pas de mine le long des quais du vieux port , on pourra discuter tranquillement.- Ok pour le rendez vous dis-je, mais je vous prévient, j' aime bien l' exactitude et pour un premier contact, ça vous fait quand même une demi heure de retard, je lui montrais ma loche, avec ça j' ai failli avoir la queue cramé. Il jeta un œil discret et se pencha vers sa glacière, il ouvrit celle de gauche et en sorti un tube, il la referma et ouvrit celle de droite, il va quand même pas me sortir un gode pour m' enfiler, me dis je un peu désappointé, pour mon soulagement il prit un sachet qui renfermait une clé usb. Désolé pour le retard, mais j' étais à l' heure ça fait 30 min que je vous observe, vous savez ce que c' est, mieux vaut être prudent. Ca me faisait quand même drole de savoir que ce mec me reluquait le cul depuis un moment, sans que je m' en soit aperçu, je me laissé aller en ce moment, faudrait que je fasse un peu plus gaffe la prochaine fois, ça dénotait quand même que enriqué était un pro, et c' est ce que je venais chercher ici. Il me tendit le tube -désolé pour l' échauffement, mais l' attente était nécessaire, mettez ça dessus ça va calmer, de l' autre main il me tendis le sachet avec la clé usb -ça c' est pour vous distraire, regardez son contenue dans la journée, ça nourrira notre conversation de ce soir, je vais y aller, parce que la tout à l' heure je vais regretter de vous avoir donné mon tube de crème. Ok pour ce soir enriqué et merci quand même, tant qu' on y est tu n' aurais pas une bière -oui bien sur pas de problême ria t'il-ou avais je la tête.

Ah ah, y'a du suivi... C'est bien, ça prend son allure. En tous cas je me suis bien fendu la gueule, le narrateur il a la tête compliquée et la situation, dans un film, j'imagine on aurait du mal à classer le film, " Avant Garde ", ou bien " Comédie à la Charlots ", personne saurait. Je crois qu'on serait inquiet de rencontrer le scénariste et que Depardieu il hésiterait avant d'accepter de jouer dans l'adaptation.

ah mais je veut pas de depardieu, je voudrais thierry fremond, content que tu te fende la gueule c' est le but, faut que je reste dans les rails

Ben en fait c'est plutôt quand tu " dérailles " que ça reste au top !!!! Fredo Dardon, l'écrivain qui échappe aux critères habituels.

ok donc je reste à coté des rails, bon avant de toucher mes droits d' auteur, je vais quand même aller essayer de vendre deux trois pneus, faut bien bouffer

Ben je crois que c'est comme ça depuis le début du texte, sauf que toi tu crois qu'il est sur les rails, alors qu'il avance à côté et qu'il prend la tengente comme un train fou.

Claude a écrit:bon ben moi je voudrais pas que vous vous engueuliez

Sylvain, pour ma part, et Fredd aussi à coup sûr, je suis un animal pacifique. J'ai eu la nausée des querelles de mes parents pendant vingt ans, il y avait ma soeur qui a toujours été hystérique, puis ma première femme, un cataclysme de violence et de hurlements, alors tu imagines que je ne vais pas m'engueuler avec un gars de la qualité de Fredd parceque nous n'aimons pas de la même façon un écrivain poivrot. Nous ne sommes pas des supporters de foot, voyons !
Faut pas avoir peur comme ça, je suis sûr que Fredd pense comme moi sur les disputes. Je ne le connais pas mais je devine qu'on peut lui dire " Toi tu aimes ce truc mais moi je n'aime pas ". C'est ça l'équilibre, c'est quand on peut dire ce qu'on pense' dès lors que c'est sans haine et sans intention négative cachée.
J'ai beaucoup de respect pour le personnage " Fredd ", on va pas gâcher ce genre de sentiments-là pour une petite divergence de goût !!!!

Pas de souci, Claude, heureusement que nous ne sommes pas d'accord celà alimente les conversations (bien que je sois pas aussi loquace sur forum que toi ou Sylvain (des messages aussi longs que les votres me prendrait un temps fou, pas très rapide avec les doigts sur l'action).
C'est vrai rien ne remplace une vraie discussion donc là on fait avec et c'est pas toujours facile d'appréhender si la personne en face fait de l'humour ou est en colère, il faut être perspicace et parfois lire entre les lignes.
Bref, pas de souci, on est pas d'accord et chacun essaie d'argumenter et c'est le but.
Toi aussi tu as l'air d'un personnage passionnant donc je vais laisser une petite broutille, que dis-je, une broutillonette gacher tout ça!

(Je devais pas faire long et j'ai fais pas (trop) long!!!)

Il n'y a que chez les " cowboys ", milieu que je fréquente pour des raisons enfantines, que les gens soient incapables de la moindre contradiction. Ce que je peux être déçu par moments dans ce milieu, mais pourtant pour m'habiller en cowboy parmi d'autres cowboys, obligé de supporter certains travers qui me heurtent et me déçoivent. Je ne dirai pas de noms, mais y' a parfois des gens sans élégance et rustauds, qui se permettent de traiter les autres de " cons " sans s'apercevoir qu'ils en sont aussi, du Klub.
Je citer exprès deux " élégants " qui échappent totalement ( il y en a d'autres heureusement ) à cette critique : le grand Bill Logan, qui a joué comme cascadeur dans la série Winnetou, et le couple extra " Slye et Rio ", de fins humoristes et humains. Je ne cite pas tous les sympas car heureusement il y en a un paquet, mais les lourdauds, y'en a pas mal aussi. Sylvain, tu vois QUI je veux dire ?

oui je vois, on connait les mêmes, mais la je suis en vacances et du coup j' ai perdu tout intèrèt pour les cowboys, ça fait du bien, ici je suis bien et en plus j' ai pas l' impression de tourner en rond, bon allez la suite

Enriqué longea la plage et son cul disparu de ma vu, je rejoignis les vestiaires, la je lu la notice au dos du tube de crème ça disait, brulures du premier et second degré et toute autre plaie cutanée non infectée, inspectant mon noeud non coulant je décidais que ça ferait l' affaire, et m' enduisit le zob de crème, ça me fit un bien fou, je l' avais peut être mal jugée l' enriqué, il était vraiment pro, penser à prendre la pommade pour une telle mission ça frisait la perfection, je me ressapé rapidement, et je balancais deux ronds, à la grosse vache tenancière du vestiaire, celle la était vraiment défraichie, mais avait du faire ses classes chez la grosse lulu ou dans les bats d' af. Je gardais un sentiment bizarre de cette rencontre depuis le temps que je cherché, si je tenais ma ligne de conduite, j' allais pouvoir enfin effleurer du doigt un début de vie et une part de vérité. Il était presque midi, quand j' arrivais au centre de beurk, vu le nom je m' attendais à rien de folichon, et j' étais servi, mais bon il faisait beau, c' était déjà ça de gagné, le gris au soleil peut ressembler à du blanc, par contre ça respirait pas le fric, j' avais remarqué ça au tour de taille et de poitrine de gamines qui pourtant baladaient déjà une poussette et qui malgré leur jeune age était déjà grosses comme des vaches, la misère dans le stéréotype était décidément partout la même, je venais de l' est et j' avais les mêmes à la maison, ces jeunes mamans donc c' est plus joli, baladaient leurs gnards en poussette ceux la en général avait la gueule barbouillé comme de merde, surement du mauvais chocolat et quand ils braillaient pas, ruminaient une sucette en plastoque qui je l' imaginait avait du deux trois fois tomber dans la caisse du chat. Maman elle tentait de fumer sa clope en envoyant un sms. Ce charmant attelage était de temps à autre accompagné du complément masculin, celui la mal rasé et en survet , à contrario de sa femelle est généralement maigre, pourtant il se balade constamment avec une canette de mauvaise bière, pas chére et forte, qu' il a du adopter à l' age ou décidément sa tutute en plastique était vraiment trop dégueulasse. Il y avait la quelques restant de commerces, des souvenirs pour d' improbables vacanciers, qui désertaient de plus en plus ces belles plages du nord, pour alller en tunisie ou au maroc, pour trois fois moins cher, avec le service et la bouffe en plus, ça aussi ça faisait parti du programme j' aurais l' occasion d' y revenir plus tard, un bazar avec sa vitrine maculé de mouches à merde qui devaient représenter plusieurs générations, dans la vitrine des objets en plastique passés par la lumière et des produits d' entretien qui portaient encore des noms des années soixante, surement ça aurait fait le bohneur d' un broc parisien, une épicerie un peu plus loin tenue par un vieil arabe qui pour une fois n' avait pas trouvé de commerce en coin, d' extérieur c' était propé, les fruits et légumes était reluisant et bien rangés dans leurs cagettes alignés, l' arabe sur son cul devant la porte me fit un sourire et me salua, c' était vraiment la seule bonne trogne que j' avais vu de la matiné, je lui rendis son salut -fais chaud qu'il me dit, bon la ça recommencé, j' avais horreur de parler de la pluie et du beau temps, mais en même temps pour engager une conversation c' était souvent la méthode la plus simple envisageable, j' avais quand même du mal avec ça- ben oui il fait chaud, mais ça doit pas bien vous déranger, j' imagine que vous n'êtes pas du cru, il me regarda un peu surpris, mais en souriant- vous au moins, vous mâchez pas vos mots, vous savez ça fait plus de cinquante ans que je suis ici, et j' ai bossé 30 ans à la mine, alors pour la chaleur du soleil, j' ai oublié celle de ma Tunisie, je suis un acclimaté,-vous avez raison il fait chaud dis je conne ment,-vous voulez boire un thé, c' est moi qui le fait, ça nous fera du bien.J' avais du temps à perdre j' acceptais donc l' invitation. Dans la boutique il faisait frais et ça sentait bon, je n' étais pas surpris j' avais l' habitude de faire mes courses dans ce genre d' endroit, ou le seul malaise vous l' aviez à la caisse, parce que bon du boulot quasiment 24/24 ça ce payait tout de même, mais ça faisait tousser un peu. Il m' entraina vers l' arrière boutique, c' était très sombre seul la lumière d' un viel écran de télé éclaircissait légèrement la pièce, le mobilier sorti tout droit des emmaus était limité une table ronde en verre et deux fauteuils défoncés qui je devinais, avais du être orange il y a des années. Sur la table un réchaud butagaz trônait avec dessus une théière antique, je m' affala dans un couinement de ressort sur un des antiques sofa pop art, le vieux ramena deux verres qu' il venait de rincer dans l' évier et me servi mon thé en levant bien la théière comme on le vois ailleurs, merci lui dis je, vous avez l' art et la manière-oui ça c' est des choses que l' on ne perd pas, chez nous le thé c' est comme pour vous l' apéro, y'a des manières- j' opiné du chef en soufflant sur mon verre,lui silencieux sirotait déjà,-vous invitez tout le monde comme ça -non je demande quand la tête me reviens, ça me fait une compagnie, la journée c' est calme je ne vends presque rien, c' est le soir que ça marche, la j' ai tout les poivrots qui viennent chercher l' alcool, ici vous savez il y a longtemps qu' il n' y a plus de boulot, alors les gens ils boivent, ça les occupes, je juge pas, mais je trouve ça triste, en plus il ont pas d' argent et ils achètent chez moi, et moi je vends cher parce que sinon je pourrais pas vivre, ils viennet pas chez moi parce qu' ils m' aiment bien mais parce que je suis encore le seul à bien vouloir leurs faire une petite ardoise et puis je suis pas loin, maintenant pour les courses faut aller à la zone, et eux y peuvent pas c' est trop loin et les bouteilles c' est lourd, alors il viennent chez moi et me paye quand ils ont les allocs ou le rmi, la ces jours la des fois ils me prennent pour une merde et m' insulte parfois, mais la semaine d' après ils sont redevenus tranquilles, j' imaginais pas la vie d' un arabe du coin comme ça, en gros j' avais vu plusieurs reportage ou on parlais de blanchiment d' argent dans ce genre de commerce, lui à part sa chemise, devait pas blanchir grand chose, et bien il m' afait du bien votre thé, j' vous dois quelque chose -non non le thé je vous l' offre c' est pour pas être tout seul -ok bon je vais vous prendre deux trois trucs, mais je suis à l' hotel alors pour changer vous allé vendre de l' alcool, mais la journée, je me dirigeait vers un antique frigo et j' y pris deux grande bouteille de bière glacée, je les posées sur le comptoir mon choix se fit ensuite sur une bouteille de pastis et une bouteille de bourbon, avec ça je passerais la fin de la semaine à l' abri de la soif, le vieux rangea le tout dans un sac qu' il doubla- faut faire attention c' est pas du solide, mais c' est gratuit, y' avait vraiment que ça de gratuit. 52 euros quarante m' annonça t' il faiblement, oui bon c' était quand même moins cher qu' au bistrot, je lui donné 52 et il me fit grâce des 40 cts -au plaisir de vous voir monsieur, vous êtes en vacances? J' aimais pas trop la question, ça pouvait lui foutre quoi, à lui -oui je prends l' air, allez salut et peut être à une prochaine. Je sorti au grand soleil
Il était maintenant midi quarante cinq et c' est pas le thé à mouloud qui allait me remplir l' estomac, je reparti donc le long du trottoir à la recherche de mon déjeuné, pour la bouffe comme pour le reste il n' y avait rein de folichon, je passais devant un kebab ou des trous du cul casquettes sur la tête beuglaient du rap qu' ils écoutaient sur leurs téléphone, pendant que les mouches tournaient autour de la carotte de bidoche ruisselante de graisse, passons, quelque metres plus loin ce trouvait une friterie, chez brigitte ça s' appelait, la patronne des trois petits cochons ou je restais m' en avait touchée deux mots, la mère groslot roseline de son prénom, connaissait bien la propriétaire qui était une ex star du porno qui avait mis ses premiers cachets dans cette gargote, les ronds gagnés avec sa rondelle c' étaient transformé en moules frites, comme quoi quand t' as un destin t' as un destin. Mais comme disait Roseline la patronne faisait maintenant une émission de radio, ou les naufragés du cul venaient chercher leurs réconfort et ou les routiers venaient raconter leurs fantasmes, roseline écoutait tous les après midi avec Michel son mari qui se tripotait la toile sous la nappe, depuis l' établissement était géré par des portugais, bien que spécialiste en moule, rien que de savoir que la tenancière de mon buis buis appréciait, je tournais les talons.

Je rentrais dans un bar tabac qui faisait aussi pmu, quelques tables étaient occupées par des hommes de tous ages, leur point commun était d' avoir même pour les plus jeunes des visages et des allures marquées par l' oisiveté le manque d' hygiène et l' abus d' alcool, ils étaient tous attirés par un petit écran de télé, sur celui ci une étoile allait marquer des numéros sur une petite grille de loterie, c' était fascinant de voir ces pauvres bougres aimantés par l' écran, soit plus personne chez eux ne les attendaient, ou bien ils s' en foutaient, à l' heure ou normalement on est sensé partager le déjeuné avec sa femme et éventuellement ses gosses, eux resté la, comme les membres d' une secte assistant à une cérémonie importante, il était temps pour moi de m' exiler, le chemin serait encore long, mais décidément cette société n' était plus pour moi, toute cette connerie ambiante me donnait la nausée. Je m' approchais du comptoir il y avait la un mec d' une vague cinquantaine, lunettes ,cheveux gras mi long et moustache, vraiment une sale gueule, une semi grosse du même age, sans doute l' épouse, validait les billets de loterie, les mecs faisait la queue impatient, ça sentait le dessous d' aisselles, le tabac froid et l' after shave bon marché -qu' est ce qui prendra, me lança moustache, je ne savais plus, l' envie de manger, même un jambon beurre dans cette gargotte m' étais passée, on verrait plus tard, je commendais un blanc et un paquet de pall mall, je m' enfilai mon ballon cul sec, payais et sorti rapidement. Le soleil tapait fort il était maintenant 13h15. Il fallait vraiment que ma mission soit importante pour que je ne prenne pas mes jambes à mon cou et reparte à paris, le meilleur moment de ma journée tout compte fait, avait été sur la plage, au moins la il n' y avait pas de promiscuité pesante, je reparti donc vers le bord de mer. Une friterie ambulante ce trouvait le long des quais, il y avait trois clients qui dégustaient leurs frites saucisses sur une table de camping devant la caravane. Je commandais une frite saucisse dans une barquette et parti m' assoir dans le petit parc à coté. Il y avait la quelques pins et buissons, la pelouse était plutôt soigné et le parc propre, je jetais un œil alentour en mangeant ma saucisse, sur ma droite à 15m appuyé le long d' un arbre, une femme d' une trentaine d' années me regardait, ce devait être une beurette. Elle était vêtue d' un petit tailleur rose et portait des escarpins vernis, même de loin je voyais ses bagues à chaque doigt qui reflétaient dans le soleil et un lourd collier doré au cou, à son épaule gauche pendait un sac qui semblait être de marque, elle me sourit.

Tailleur rose et escarpins vernis, gare à son cul ?

chut faut pas le dire, mais la je prépare, la scène, va y avoir du hard, as tu reconnu la fille, bon un indice chez vous, elle fut garde des "sots" mais la elle va en chier des ronds de chapeau, je me fais une journée reflexion ou je pars dans tous les sens, et une journée écriture, ou je tri ce que je préfère, par contre si ça devient ennuyeux n' hésite pas à me le dire ça me rendra service, que j' explore d' autres pistes

J'ai du te dire que j'avais un principe en béton armé, qui consiste à ne jamais dire à un ami ce que je pense de sa production. J'ai perdu trop de copains comme ça, ils me disaient " Qu'en penses-tu ? " ( peinture, chansons... ), et puis si ça me plaisait pas, j'étais franc sans méchanceté, et hop le gars faisait la gueule. Alors maintenant, je perds des copains parceque je refuse de dire le moindre mot sur leur produit. De même que je me préoccupe nullement de ce qu'on pense de mes trucs. Si ça plaît tant mieux, si ça plaît pas tant pis. Quand je montre un truc, c'est juste pour le montrer, tant mieux si c'est apprécié mais on peut aussi ne pas aimer. Moi je continue de toutes façons. Valentine je lui ai envoyé plein de chansons, mais c'est elle qui les aimait et en voulait d'autres. J'ai pas voulu imposer, car je les ai faites avant tout pour m'exprimer et à l'époque elle n'y était pas !
Ton texte, je dis juste : " Ecris tant que tu as besoin, envie, nécessité, tant que tu veux écrire et comme tu veux écrire. " Je lis ton texte. Les autres aussi.

non mais moi aussi je me branle de ce que j' écris, et je n' ai aucune prétention la dessus, mais si c' est ennuyeux je peut le continuer juste pour moi, ça m' emmerderait de te le faire lire, si t' aime pas ça, je ne veux pas de félicitations de ta part, juste que tu m' aiguillone un peu, comme l' histoire avec les naturistes, tu m' as balancés ça comme ça et moi ça m' a fais embrayer, c' est des idées, c' est mieux des idées à partager, que des compliments dont tu le sais je n' ai aucun besoin, bon j' ai du monde ce soir à tout à l' heure

Ah oui, ok, j'ai compris, l'aiguillonnage, je connais. Alors un personnage qui m'intéresserait, ça serait un ancien général passé aux Services Secrets, genre Bigeard qui serait soudain touché par la foi et déciderait de désormais servir la parole de dieu tout en continuant à torturer, mais avec de la compassion dans le coeur, et qui s'apercevrait soudain qu'il vire tarlouze en tombant amoureux du mec qu'il est en train de torturer... Ca lui poserait des problèmes, tout ça, qu'il confierait au héros. Après, comment il résoudrait, là, c'est Dardon qui se demmerderait pour trouver des idées, parce que je vois pas comment on s'en sort d'un merdier mental pareil, la foi, la torture, les sentiments amoureux pour un mec qu'on doit torturer...

et bien c' est tout à fait clair, je pense plus à osares pour le rôle, ou dardon fera un mélange, comme osares était borgne, quoi de plus ressemblant avec un autre borgne qui lui aussi était oas, puis on mettra aussi du bigeard dedans, jean marie osageard qu' il va s" appeler, l' espionnage on va rentrer dedans au prochain chapitre, je compte faire une présentation de l' organisation que j' ai décidé de combattre avec mon associé, va falloir s' accrocher. ce matin dernier jour de boulot ensuite trois semaines de vacances, ça va faire du bien

Je lui renvoyait son sourire en finissant ma barquette, elle s' approcha de moi, le temps de m' essuyer les doigts dans l' herbe et j' étais debout mon sac à vin au bout du bras. Bonjour toi me dit elle d' une voie agréable, en vacances ? On revient de courses ? Bonjour mademoiselle, ça fait pas mal de question, encore vous ne m' avez pas parlé du temps, c' est déjà ça, mais je ne pense pas que vous soyez ici pour faire une thèse sociologique sur les vacanciers qui reviennent de courses, alors combien ? Balançais je sans plus de fioritures. Elle me fixa droit dans les yeux, et d' un air mutin -ça dépends de ce que tu veut et combien de temps tu désires rester avec moi – je jetais un œil sur ma montre, il était 14 heures – disons qu' une bonne pipe et une sieste chez toi jusque 17 heures m' irait bien, par contre il te faut un certificat vih, j' ai le mien en règle et je baise sans capotes, en réfléchissant ça faisait tout de même plus d' un an que j' avais mis ma sexualité au clou, mon projet d' agence parallèle m' avait prit tout mon temps, il n' était que grand temps de faire vibrer popaul, déjà qu' il avait prit un coup de chaud ce matin un peu d' humidité ne pourrait lui faire que le plus grand bien, la pommade d' enriqué avait fait son œuvre et je ne ressentais plus aucune gène dans le calbard, son petit air taquin me donnait envie d' une récréation, mais elle allait manger la bougresse, et pour peu quelle ai le feu au slibard je me préparais à être son canadaire. -Hé bien ça me va comme programme, la seule chose qui me gène c' est ton certificat, il y a des tordus qui s 'en copie sur internet, et veulent plomber des putes avec leurs saloperies, et même le mien comment veut tu être sur qu' il est bon, alors capotes ou rien. -Bon écoute ça fait un an que j' ai pas baisé, car trop pris par mon boulot, je t' ai rien demandé, t' es venu me chercher, alors c' est pas toi qui pose les conditions, je te montres mon certif avec ma carte d' identité, tu verras que c' est bien de moi qu' il s' agit, il date d' un mois, je suis vacciné aussi contre toutes les maladies, même tropicales à cause de mon boulot, pour le tiens, je pense que tu tiens à ta boite à outil et à ta santé alors regarde moi dans les yeux et je prendrais ma décision, mais pour le reste c' est sans condition et tu pourras m' inspecter partout partout, je suis clean. Elle mit ses callots dans les miens, et je vis dans son regard que j' avais gain de cause, mais pour la frime elle me dit -papiers s' il vous plait, en saluant comme un flic qui contrôle à un rond point – pas de problèmes, je les montres bien au flics ça ne me déranges pas de les montrer à une pute, je lui sortait mes vrais papiers, je ne prenais pas grand risques, je ne lui voulait aucun mal, donc pas d' embrouilles, je préférais garder ma fausse identité pour ma mission et en cas de coup dur, elle saurait plus me protéger que la véritable, qui elle avait perdu tout intérêt depuis le début de mon aventure. Elle était plutôt rigolote dans son rôle de fliquette et jouait à merveille, si pour le reste c' était du même tonneau, je n' allais pas m' ennuyer. Jean-Marie Dardon........hum, rien à déclarer – ben si une énorme envie soulager mes bourses et mon porte monnaie, par la même occasion – alors veuillez me suivre au poste ria t' elle. Je lui prit la main qu' elle me tendit, de l' autre mon sac de courses et nous voilà partis comme un petit couple, sensation étrange pour moi, qui avait banni l' amour de ma vie pour me consacrer à ma mission, dans ce cas il n' y avait aucun amour, mais ça faisait illusion, elle pourrait surement me servir à l' occasion. - Je n' habite pas loin d' ici, au fait pour le prix on s' emballe pas, ça te fera 200 payables à l' avance – pas de problèmes saucisse, on passes devant un guichet et je t' envois la monnaie, pas de lézard avec moi, je tiens toujours mes engagements. Les rues étaient à cette heure presque désertes, car même si l' on était dans le nord la chaleur vous poussez à la sieste, les volets des maisons étaient clos. Elle me montra une agence de la bpn la banque pour nous, dont le slogan était « votre argent c' est le notre , ces cons la annonçaient la couleur, et c' était tellement gros que personnes n' y faisaient attention, ce qui fait que la c' était plus de la petite pute de parc, mais la banque était une grosse mère maquerelle, avec pignon sur rue et dans le rôle des gagneuses, les pauvres qui y déposaient leurs maigres salaires, avec tout un tas de frais et de services fictifs, bien sur qui engrossaient cette salope et ses maquereaux, la moralité pour moi était plus celle que je tenait par la main, que derrière ces murs d' infamies et de vices au service du capital, je m' occuperais de ça plus tard, pour l' heure c' était rècré. Je glissais donc ma carte plastique dans la fente de cette grosse pute, qui me rendit en guise d' orgasme trois billets vert. J' étais paré jusqu'à ce soir.